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  Lancement et récital 

Sons du Nord Le Centre de musique canadienne et Disques Gala    vous invitent au lancement et mini-concert de l’album
Sons du Nord  – Deux siècles de musique canadienne pour piano
.

Pianiste: Elaine Keillor

27 mars, 2013 à 16h 30
Centre de musique canadienne: 20 St. Joseph,  Toronto

Elaine Keillor propose un voyage initiatique aux sources de la musique canadienne pour le piano.
« Les disques Gala ont entrepris avec la pianiste Elaine Keillor un parcours inédit et sans équivalent à travers le répertoire canadien pour piano. » Christophe Huss, Le Devoir.

“Thank goodness there is someone like Keillor, a devoted contributor of Canadian Musical Heritage Society and champion of women composers. Keillor has an unaffected, elegant playing style that neatly lays out the many, many different styles and atmospheres she has chosen to represent.’’ John Terauds, Musical Toronto.

Centre de musique canadienne

 


  Lancement du disque Sons du Nord : Deux siècles de musique canadienne pour piano

Sons du Nord Des compositions basées sur les genres musicaux européens ont été créées au Canada depuis plus de trois cents ans.  Lire la suite...

Graduellement, les compositeurs canadiens ont inscrit la notion de l’espace du Nord dans leurs créations.  La pianiste Elaine Keillor nous invite à un voyage musical initiatique à travers les œuvres écrites entre 1807 et 2010.  Elle brosse un portrait unique et complet de la musique canadienne pour piano incluant, pour la première fois sur disque, des pièces de plusieurs compositrices et créateurs contemporains tels Glenn Gould.

Le coffret comprend quatre disques magistralement produits par le célèbre ingénieur du son Anton Kwiatowski.  Associé déjà au label EMI, Anton est le récipiendaire de nombreux prix et distinctions dans le domaine de l’enregistrement sonore.

Les œuvres présentées sur ces quatre disques démontrent de quelle façon les compositeurs d’ici ont créé un véritable langage musical canadien. De plusieurs façons, ils ont (re) transcrit les bruits du territoire canadien dans leur mode d’organisation des sons et ils ont confronté le grand mythe de l’espace du nord.

 


Elaine Keillor

Un événement dans l’histoire de la musique canadienne

*Plus de 90 pièces enregistrées pour la première fois

Des compositions basées sur les genres musicaux européens ont été créées au Canada depuis plus de trois cents ans. Graduellement, les compositeurs canadiens ont inscrit la notion de l’espace du Nord dans leurs créations.  La pianiste Elaine Keillor nous invite à un voyage musical initiatique à travers les œuvres écrites entre 1807 et 2010.  Elle brosse un portrait unique et complet de la musique canadienne pour piano incluant, pour la première fois sur disque, des pièces de plusieurs compositrices et créateurs contemporains tels Glenn Gould.

Le coffret comprend quatre disques magistralement produits par le célèbre ingénieur du son Anton Kwiatowski.  Associé déjà au label EMI, Anton est le récipiendaire de nombreux prix et distinctions dans le domaine de l’enregistrement sonore.
Les œuvres présentées sur ces quatre disques démontrent de quelle façon les compositeurs d’ici ont créé un véritable langage musical canadien. De plusieurs façons, ils ont (re) transcrit les bruits du territoire canadien dans leur mode d’organisation des sons et ils ont confronté le grand mythe de l’espace du nord.

 


La musique traditionnelle de Terre-Neuve
La tradition continue …

Fogo Island Accordion GroupLe Fogo Island Accordion Group revient… sur disque.

Le nouveau disque Land & Sea capture l’esprit de la musique traditionnelle de Terre-Neuve. 

Biographie

Le groupe Fogo Island Accordion Group est constitué en 1990 dans le village de Fogo, Terre-Neuve. L’ensemble, composé de cinq filles accordéonistes,  est reconnu dans le domaine de la musique traditionnelle de Terre-Neuve.  Il a joué dans plusieurs festivals de musique celtique et a séduit le public canadien.  Cette anthologie inclut les meilleures pièces de leur répertoire.

Source
Disques Gala
6 septembre 2011


Alys Robi, une star qui aura ouvert le chemin aux autres

Alys RobiPremière star incontestée du Québec, vedette au destin tragique et véritable Lady Gaga de son époque bien avant l’heure, Alys Robi est décédée samedi, à Montréal, à l’âge de 88 ans, des suites de complications liées à la bactérie C. difficile.

Celle qui était née le 3 février 1923 dans le quartier ouvrier de Saint-Sauveur à Québec sous le nom d’Alice Robitaille aura eu le destin des grands : succès monstre, gloire et notoriété d’un côté, amours déçues, tragédies personnelles et professionnelles de l’autre. Le tout avec une fougue et un sens du spectacle dont elle ne se sera jamais départi, même lors de ses dernières apparitions sur les planches dans les années 2000, en dépit de sa santé fragile.

Star précoce
Napoléon, le papa de la jeune Alice, pompier et lutteur occasionnel de son état, incite sa petite à prendre des cours de piano, de chant et de danse dès l’âge de 4 ans. Il espère, bien sûr, que fifille obtienne du succès pour lui permettre d’arrondir ses fins de mois. En 1930, Alice participe durant six mois à la revue Dix nuits dans un bar au Théâtre Capitole. Elle sera même sélectionnée en vue du concours d’amateurs américain Major Bowes, mais la maladie de son frère l’empêche d’aller participer à la grande finale à New York.

C’est finalement La Poune qui l’accueillera à Montréal à l’automne 1935 et qui l’engagera pour trois ans au National. La petite Alice a fichu le camp de son coin de pays à 12 ans avec 1,85 $ en poche… dans le train de nuit. Pas froid aux yeux, la gamine.

La gloire des années 1940
C’est alors qu’elle fait partie de la troupe de tournée Tambour battant, de Radio-Canada, au début des années 1940, qu’elle fait écarquiller bien des yeux. Aux côtés des Gratien Gélinas, Amanda Alarie et Roland Bédard, celle qui se nomme désormais Alys Robi vole le show dans les casernes des forces armées basées au Québec. Fougueuse et ambitieuse, c’est lors d’un engagement à l’Esquire Show Bar qu’elle rencontrera Lucio Agostini, talentueux jeune musicien et réalisateur.
La rencontre – autant professionnelle qu’amoureuse – permettra à Alys Robi de participer à l’émission Sunday Night Show, à Toronto, qui mènera éventuellement à ses premiers enregistrements officiels pour RCA Victor, le 13 décembre 1944. C’est ce jour-là qu’elle immortalisera ses versions de Beguine (Beguin the Beguine), Amour (Amor) et sa chanson emblématique, Tico-Tico. Années de gloire en vue avec un salaire de l’ordre de 2000 $ par semaine (une fortune à l’époque) et des tournées en Angleterre et en Europe.

Philippe Rezzonico
28 mai 2011


Exposition 2011 au Musée Emile Berliner
Les années RCA-Victor (jusqu’au 18 décembre 2011)
Années RCA

« Les Années RCA-Victor » est une exposition qui relate l’histoire et l’influence
technique et artistique de cette compagnie légendaire située à Montréal au cœur
du quartier Saint-Henri.

À travers des thématiques, l’exposition raconte les grandes périodes de cette
compagnie. De la naissance de RCA-Victor aux employés de cette usine, de
l’apport des techniques d’enregistrement aux artistes de cette firme, le
visiteur fait un voyage dans le temps. Radios, tourne-disques, téléviseurs et
magnétophones des années 1930 à 1970 agrémentent l’exposition «Les années RCA-Victor. »

Le musée des ondes Emile Berliner est situé au 1050, rue Lacasse, C-220,
Montréal.

Horaire d'été : Le Musée est ouvert du vendredi au dimanche du jusqu'au 18 décembre 2011 de 14h00 à 17h00.
Pour réserver en groupe : 514-932-9663

info@berliner.montreal.museum

Réédition Alys Robi Diva ***1/2
Disques Gala

Alys RobiCe disque était passé inaperçu lors de sa première sortie en 2005. C'est une bonne chose que les Disques Gala aient décidé de le ressortir.

Parce qu'on y retrouve Alys Robi avec beaucoup de plaisir. Ces enregistrements rares ont été effectués en 1946, quand la chanteuse se produisait à Toronto pour la CBC. Le son est ancien et sent bon la cire à vieux meubles, gracieuseté d'une excellente restauration sonore.

Et Alys, qui n'avait pas encore 25 ans, donne la pleine mesure de sa jeunesse flamboyante. Évidemment, les rythmes latins ne sont jamais loin (Chica Chica Boom Chic, Guadalajara, Brazil), mais on découvre aussi une interprète plus nuancée, capable de livrer des chansons en demi-teintes comme Speak Low, I'll Be Seeing You et Goodnight, Wherever You Are.

Cette réédition insiste par ailleurs sur l'importance du chef d'orchestre - et amant - Lucio Agostini, sans qui la belle Alys n'aurait probablement jamais connu le succès nord-américain que l'on sait. Pour la petite histoire, les chansons de Diva seraient les dernières à avoir été enregistrées par le couple. La carrière d'Alys ne sera plus jamais la même après leur rupture...

Jean-Christophe Laurence
La Presse, Montréal, 16 octobre, 2010



Fugues
         Montréal, Fugues
         21 septembre 2010



Alys Robi

De Berliner à RCA Victor
Berliner to RCANaissance et essor de l’industrie du disque au Canada (1900-1960)
La maison de disque québécoise Gala lance une fascinante anthologie de 28 pistes assortie d’un livret illustré de 80 pages retraçant l’histoire de la seule compagnie de disques présente au Canada depuis le début de l’enregistrement sonore
Montréal, janvier 2010 — Peu d’hommes ont marqué le domaine de l’enregistrement et de la reproduction sonores comme l’a fait l’ingénieur allemand Emile Berliner. Inventeur du phonographe, du microphone et du disque plat, Berliner a fondé trois des plus grandes compagnies de disques du monde : Deutsche Grammophon, EMI et Victor. Fondée en 1900, la Berliner Gramophone Co. (devenue plus tard Victor, RCA Victor, puis BMG, Sony-BMG et enfin Sony) a été la première compagnie de disques au Canada. C’est l’histoire de cette grande maison que raconte De Berliner à RCA Victor — Naissance et essor de l’industrie du disque au Canada
L’anthologie comprend un livret illustré de 80 pages et plusieurs enregistrements marquants de la Berliner et de la RCA Victor. Désormais historiques, ces musiques, entendues au Canada entre 1903 et 1959, permettent à l’auditeur de traverser les âges. Introduit à l’œuvre du « père de l’industrie » par Oliver Berliner, petit-fils de l’inventeur, on retrace ainsi non seulement l’histoire la Berliner Gramophone Co., mais aussi celle de la fulgurante évolution des technologies du son — que l’on peut entendre au fil des pièces, en ordre chronologique — et du quartier Saint-Henri, où se trouvait le siège social de la compagnie.
Plus d’une heure de matériel rare et captivant à lire et à écouter, plus d’une heure de plaisir à voyager dans le temps.
Gala Records - Canada



Isabelle Paré 
13 mars 2010  Le Devoir Culture / Actualités culturelles
Exposition - Montréal au temps du ragtime et du jazz

  • Musée des ondes Émile Berliner, 1050 rue Lacasse, à Montréal, ouvert les vendredis, samedis et dimanches de 14h à 17h.
Montréal fut longtemps reconnue pour son bouillonnant red light. Grâce au pied de nez décoché à la prohibition au début du siècle dernier, la métropole fut aussi la «Broadway du nord» et le berceau du ragtime et du jazz.

Jusqu'en décembre 2010, le petit Musée des ondes Émile Berliner à Saint-Henri rend hommage à ce visage oublié de la métropole en levant son chapeau aux pionniers montréalais des débuts du jazz.

De Jean-Baptiste Lafrenière, le premier pianiste à avoir joué du ragtime à Montréal, à Billy Munro, devenu célèbre dans toute l'Amérique avec sa pièce When my Baby Smiles at Me, en passant par leurs héritiers jazzmen Oscar Peterson et Oliver Jones, l'exposition concoctée par le micro-musée réunit divers extraits sonores et artefacts de l'époque. Goodbye Broadway, Bonjour Montréal replace surtout dans leur contexte les éléments qui ont permis l'émergence de cette «Broadway nordique», devenue le repaire des musiciens de clubs mis à la rue par la prohibition américaine.

Grâce au régime à sec qui s'installe chez nos voisins du Sud en 1919 et qui durera jusqu'en 1933, la Belle Province devient le seul endroit dans le nord-est du continent où l'on peut boire de l'alcool sans coup férir. Au même moment, le développement du réseau des chemins de fer, dont Montréal est une plaque tournante, fera exploser le nombre d'immigrants de race noire dans la métropole. La ville, qui regorge de clubs, de théâtres et de cinémas muets (plus de 50 «scopes» y fleurissent entre 1900 et 1910) devient un pôle d'attraction pour les musiciens puisque les emplois y abondent.

Emile Berliner, inventeur du gramophone et de l'enregistrement sur disque, installera à Montréal son usine, donnant naissance à l'industrie de l'enregistrement sonore. C'est dans ce terreau fertile qu'émergent les premières vedettes montréalaises du ragtime et du jazz.

Des rythmes syncopés de Lafrenière et Harry Thomas au café concert de L'Eldorado, au Eckstein Jazz Band qui résonne sur les ondes de XMA (ancêtre de CFCF), Montréal verra ensuite poindre plusieurs autres grands musiciens qui jetteront les bases de la relation d'amour entre Montréal et le jazz. Une époque dorée dont rend bien compte, en sons et en images, Goodbye Broadway, Bonjour Montréal.

***

Musée des ondes Émile Berliner, 1050 rue Lacasse, à Montréal, ouvert les vendredis, samedis et dimanches de 14h à 17h.

Musée des ondes Emile Berliner

Berliner

Exposition au Musée des ondes Emile Berliner –Montréal
Goodbye Broadway, Hello Montréal 

L’époque du ragtime et des débuts du jazz  1900-1930
        
Durée : 12 février 2010 – 18 décembre 2010

Ragtime et jazz à Montréal 1900-1930
L’histoire d’amour qui unit la ville de Montréal au phénomène du jazz entrera bientôt, si ce n’est déjà fait, dans sa centième année d’existence.  Cette histoire a été un moteur important du nightlife de la métropole pendant plus d’un demi siècle.  
Comme toute histoire d’amour, celle du jazz à Montréal est le fruit de circonstances particulières, voire exceptionnelles, qui ont permis une rencontre et fournis les conditions propres à l’épanouissement d’une belle aventure ; une aventure dont la présente exposition retrace les racines.

Le musée est ouvert les vendredis, samedis et dimanches de 2h. à 5h. de l'après-midi.

Musée des ondes Emile Berliner

1050, rue Lacasse, local C-220
Montréal, Québec, Canada
H4C 2Z3
Tel: 514-932-9663

info@berliner.montreal.museum
http://www.berliner.montreal.museum
Invitation

 

Berliner



Jean-Christophe Laurence
La Presse, Montréal
6 février 2010

Qu'ont en commun les magasins HMV, l'étiquette classique Deutsche Grammophon, le petit chien de RCA Victor et le quartier Saint-Henri à Montréal?
La réponse en un mot: Berliner.

Il y a un début à tout, et l'industrie du disque ne fait pas exception. Or, bien peu savent que l'histoire de l'enregistrement sonore commence en partie ici, à Montréal, au tout début du XXe siècle.From Berliner to RCA Victor, une compilation très instructive lancée par l'étiquette Gala, raconte cette naissance «accidentelle» qui a changé le visage de la chanson québécoise. On peut dire, sans trop se tromper, que tout a commencé le 1er janvier 1900. Car c'est à cette date, très précisément, que l'inventeur allemand Emile Berliner lance les tout premiers disques «pressés» au Canada. Ces derniers ont été fabriqués à la manufacture Berliner de la rue de l'Aqueduc, dans le quartier Saint-Henri.
Berliner n'en est pas à ses premières armes. Il a déjà collaboré avec l'inventeur Graham Bell et fondé en Allemagne l'entreprise Deutsche Grammophon, qui deviendra la référence que l'on sait en musique classique. C'est aussi lui qui a créé le gramophone et le disque plat à sillons, qu'on appelle le 78 tours. Cette invention fait de plus en plus d'adeptes aux États-Unis. Mais Berliner doit maintenant placer ses pions sur le marché canadien. Et vite. Car il a la ferme intention de gagner la guerre du «son» qu'il livre depuis quelques années à son grand rival Thomas Edison, l'inventeur du «phonographe» et du rouleau de cire. Doté d'un parc technologique avancé, d'où rayonnent déjà Marconi et Bell (Northern Electric), le sud-ouest de Montréal lui paraît comme une destination naturelle.
«Emile Berliner ne connaissait rien du Canada et de sa culture, résume l'historien de la chanson québécoise Robert Thérien. Il est simplement venu ici pour protéger son brevet. En échange, le gouvernement canadien lui imposait de produire localement pendant cinq ans. C'est pour ça qu'il est resté. En ce sens, son implantation au Québec relève presque d'un accident.» Un accident qui aura des conséquences majeures pour notre industrie du disque. Car non seulement Emile Berliner sera-t-il le premier à presser des disques au Canada, mais il sera aussi le premier à en vendre et à en distribuer. Pendant de nombreuses années, c'est Berliner qui diffusera au Canada les artistes de l'entreprise américaine Victor, dans laquelle Emile est actionnaire. Pour Robert Thérien, il ne fait aucun doute que «Montréal était alors un des dix centres mondiaux de la production discographique». Plus important, en ce qui nous concerne: c'est son fils Herbert qui enregistra, pour la toute première fois, des artistes canadiens-français à Montréal, et ce, dès 1903. Ces séances d'enregistrement marquent les véritables débuts de l'industrie de la chanson québécoise. «Contrairement à son père, qui n'a jamais vraiment vécu au Québec, Herbert a fait sa niche à Montréal. Il croyait au potentiel du marché canadien-français», souligne Robert Thérien. En installant les premiers studios d'enregistrement à Montréal, il donne une chance au talent local. Mais il jette surtout les bases d'une expertise québécoise en «technique sonore» qui ne s'est jamais démentie depuis.

RCA, BMG, HMV
Après un silence de 10 ans, Herbert recommence à enregistrer des artistes locaux en 1916, incluant la grande vedette de l'époque Hector Pellerin. L'étiquette de disque se nomme His Master's Voice, clin d'oeil à la célèbre peinture du chien avec gramophone de Francis Barraud, qui est désormais le symbole de l'entreprise Berliner (voir encadré).
Mais l'aventure tourne court et sous les pressions de Victor USA, qui voit dans Herbert un concurrent indésirable, Berliner fils quitte l'entreprise en 1921 pour aller fonder la Compo, qui deviendra un incontournable de l'industrie du disque québécoise. En 1924, Berliner est rachetée par Victor, qui est à son tour avalée par la Radio Corporation of America (RCA) en 1929, devenant ainsi la toute puissante RCA Victor ? aujourd'hui propriété de BMG, qui appartient depuis quelques années à Sony! Le slogan His Master's Voice, lancé par Herbert à Montréal, sera pour sa part récupéré par Victor, puis par la chaîne de magasins du même nom, qui réduira finalement la chose à trois lettres: HMV.
Avec son CD de 28 titres (enregistrés entre 1903 et 1954) et son livret bilingue de 79 pages, la compilation From Berliner to RCA Victor raconte tout cela, et plus encore, dans le détail. Jean-Pierre Sévigny, initiateur du projet et membre actif du Musée Berliner à Montréal, a passé plusieurs mois sur ce devoir de mémoire qui, espère-t-il, «nous permettra de mieux connaître l'histoire de notre patrimoine sonore et l'importance des Berliner père et fils pour le disque québécois».
À noter que le Musée des ondes Emile Berliner, qui est situé dans l'ancienne bâtisse de l'entreprise, à côté des fameux studios Victor fondés en 1943, présente à compter de demain une exposition sur l'époque du ragtime et les débuts du jazz à Montréal. On y apprendra que plusieurs musiciens noirs américains, fuyant la prohibition, s'installèrent à Montréal pour de bon, incluant Lou Hooper, futur prof de piano d'un certain Oscar Peterson, dont les premiers disques furent gravés chez... RCA Victor.
Exposition Goodbye Broadway Bonjour Montréal: à l'époque du ragtime et des débuts du jazz. À compter du 7 février au Musée des ondes Émile Berliner (1050, rue Lacasse).

Usine de la Berliner gramophone, dans le quartier Saint-Henri, années 1920
Usine de la Berliner gramophone, dans le quartier Saint-Henri, années 1920.

 

Le célèbre tableau «La voix de son maître», du peintre anglais Francis Barraud
Salle des matrices de la Berliner Gram-o-phone, Montréal 1910
Salle des matrices de la Berliner Gram-o-phone, Montréal 1910.
Le célèbre tableau «La voix de son maître», du peintre anglais Francis Barraud.
Premier magasin de la Berliner Gram-o-phone, situé au 2315 de la rue Ste-Catherine, vers 1912
Herbert Berliner, père de la phonographie canadienne, 1920
Herbert Berliner, père de la phonographie canadienne, 1920.
Le père et le fils. Une relation houleuse, qui se terminera sur un divorce
Premier magasin de la Berliner Gram-o-phone, situé au 2315 de la rue Ste-Catherine, vers 1912.   Le père et le fils. Une relation houleuse, qui se terminera sur un divorce.
  Emile Berliner dans son laboratoire de Montréal dans les années 1900.  
  Emile Berliner dans son laboratoire de Montréal dans les années 1900.  

 

ADISQ

«L'ultime rock progressif du Québec» est en nomination dans la catégorie «anthologie de l'année» au Gala de l’ADISQ 2009.

L'ultime rock progressif du Québec

Disques Gala
pour L'ultime rock progressif du Québec, Artistes variés
Direction artistique : Jean-Pierre Sévigny
Réalisation : Jean-Pierre Sévigny
Distribution : SRI Canada

http://www.adisq.com/even-gala/2009/nomin-indus-anthologie.html


Jean-Christophe Laurence
La Presse, Montréal
25 janvier 2009

Le rock progressif québécois a vécu son âge d'or dans les années 70. Une compilation rend hommage à ces groupes musicalement ambitieux, qui n'ont pas toujours connu le succès escompté.

Ils s'appelaient Sloche, Morse Code, Maneige, Pollen, Ungava ou Dionysos. Ils avaient les cheveux aussi longs que leurs connaissances musicales étaient grandes. Et ils voulaient aller beaucoup plus loin que les conventions rock ordinaires.

Rejetons sophistiqués de la révolution pop, cousins plus ou moins germains des Yes, Genesis et autres Gentle Giant, les groupes progressifs québécois se sont multipliés dans les années 70. Certains s'inspiraient de la musique classique, d'autres du jazz, du folk, du «trad» québécois, du funk, du world beat ou de la musique électroacoustique. Mais leur ambition artistique, loin de la logique du 45-tours, ne s'est pas toujours concrétisée du côté des ventes. À quelques exceptions près, la plupart n'ont connu aucun succès commercial.

Oubliés? Pas tout à fait. C'est pour rendre hommage à cette «fabuleuse odyssée» que l'étiquette Gala lance aujourd'hui la compilation L'Ultime rock progressif du Québec. En deux disques et 30 morceaux, cette anthologie commentée (excellent livret, fourni et détaillé) et très bien construite offre un survol éclairant des différents groupes qui ont animé le mouvement. Il y a des évidences (Harmonium, Octobre, Maneige, L'Infonie, Contraction), mais aussi des formations moins connues (Pollen, Toubabou, Conventum, L'Engoulevent, Dionne-Brégent) et des raretés encore jamais été rééditées (Dyonisos, Sloche, Ungava).

«On parle rarement de rock progressif dans les livres sur la chanson québécoise. Comme si cela n'avait pas trop existé, déplore Jean-Pierre Sévigny, historien de la musique et cerveau de la compilation. Je trouvais important de réparer cette injustice. Je l'ai fait par devoir de mémoire. En partie pour me faire plaisir, et en partie pour les jeunes qui ne connaissent pas cette période et qui s'intéressent à des
musiques plus créatives.»

Jean-Pierre Sévigny s'explique mal que le «prog» québécois soit ainsi passé à la trappe. Avec l'Angleterre et l'Italie, la Belle Province fut pourtant un des épicentres de ce mouvement musical international, donnant naissance à une surprenante quantité de groupes - d'où sortiront par ailleurs quelques grands noms comme Pierre Flynn, Serge Fiori, Raoûl Duguay (L'Infonie) et Claude Mégo Lemay (Céline Dion).

Le problème, c'est que la plupart de ces groupes étaient plus portés sur la musique que sur la parole. On peut supposer que les livres d'histoire les ont occultés: 1) parce qu'il n'ont pas eu de grand succès commercial, 2) parce qu'ils ne proposaient pas de message porteur, dans une époque profondément fleurdelisée. «Ils avaient une fibre québécoise, mais aussi une grande ouverture sur le monde. Ils ne s'intégraient pas vraiment à la marche nationaliste», résume Jean-Pierre Sévigny.

Tout cela a-t-il bien vieilli? Ça, c'est une autre histoire. Bien que tout à fait unique, le rock progressif québécois s'est inscrit dans un courant typique des années 70, avec une instrumentation typique des années 70 (ah, le fameux mellotron!). Si certains groupes, comme Conventum ou Dionne-Brégent, ont transcendé la mode «prog», d'autres, comme Pollen, Morse Code ou Contraction, peuvent sonner, disons... un peu démodés. Mais bon. C'est aussi ça, faire partie de l'histoire...

L'ULTIME ROCK PROGRESSIF DU QUÉBEC
Disques Gala



L'ULTIME rock progressif du Québec   

L'ULTIME rock progressif du Québec

Philippe Rezzonico
Journal de Montréal
17 janvier 2009


Une première anthologie du progressif québécois

Le rock progressif a connu un appréciable regain au niveau international depuis les années 90, des gens comme Dream Theater et Porcupine Tree faisant salle comble lors de leurs passages en nos murs. Normal, direz-vous: le Québec n'a-il pas été la porte d'entrée et la meilleure terre d'accueil pour ce genre musical sur le continent? Et ce, dès les premières années de la décennie 70 ou même plus tôt!

Mais qui dit prog ne dit pas seulement un style où excellent les Britanniques, les Allemands (dont les tenants de la Kosmische Musik) ou les Italiens (récente tournée triomphale de P.F.M.). Les musiciens québécois ont fait preuve de dispositions innées pour cette musique et ses nombreuses ramifications « qui font fi de toutes les conventions établies et normatives de la musique populaire de masse... » et dont la source remonte minimalement à 1967 (un coup d'oeil à l'article The 40 essential albums of 1967 que publiait la revue Rolling Stone dans son édition anniversaire de juillet 2007 est à cet égard tout à fait de mise), qui a suscité de nombreuses vocations chez nous.

La maison Disques Gala, en collaboration avec les gens de ProgQuébec, vient de lancer le double coffret L'ultime rock progressif du Québec qui est à la fois un rappel du formidable fourmillement qui a animé les Contraction, Conventum, Maneige, Morse Code, Pollen, Sloche et autres Ungava, et aussi l'occasion de constater que certains de ces musiciens sont toujours actifs.

Selon l'approche citée plus haut, l'épopée musicale progressive à la québécoise inclut des explorations procédant de sources jazz, funk ou folk aussi bien que des musiques de chambre, symphoniques, électro-acoustiques et du monde. On retrouve donc aussi bien à cette enseigne des pièces choisies de Dionne-Brégent, de l'Infonie, Charles Kaczynski, Octobre, Toubabou, le Ville Émard Blues Band ou un extrait de la "Messe des Morts" du groupe Offenbach.

La plupart des pièces sélectionnées ont vu le jour entre 1969 («L'âge d'or» de Dionysos) et 1979 (année où parurent le premier album solo de Jacques Tom Rivest de même que l'étonnant «Des lacs, des rivières, des ruisseaux» par l'Orchestre Sympathique) et le contenu, majoritairement instrumental, constitue à la fois un indispensable survol de la production prog de chez-nous et une excellente initiation pour ceux qui n'ont pas vécu cette époque embuée et enivrante.

QuébecInfo Musique

27 janvier 2009


L'ULTIME rock progressif du Québec   

« Une anthologie d’une remarquable cohérence ! »
« On fait le tour de la musique progressive de cette époque au Québec. »

Sylvain Cormier
Fréquence libre. Radio-Canada
6 janvier 2009


Communiqué de presse

Lancement du disque « L’ultime rock progressif du Québec »
(Montréal, le 30 janvier 2009- Disques Gala annonce la sortie du disque :
L’Ultime rock progressif du Québec.

Quelques années après l’Expo de Montréal (1967), une cohorte de musiciens novateurs change, en s’ouvrant sur le monde, l’espace sonore, le paysage musical du Québec. Première anthologie sur le sujet, l’album « L’ultime rock progressif du Québec 1960-1970 » retrace les grands jalons de cette fabuleuse aventure musicale animée par les groupes marquants du « prog » québécois : Octobre, Morse Code, Dionysos, Sloche, Maneige, Harmonium, Ville-Émard Blues Band, Contraction, L’Infonie, Offenbach, Toubabou, Conventum, etc.

Le rock progressif « prog rock » est apparu à la fin des années 1960 sous la pulsion créatrice de groupes britanniques notamment les Beatles (Sgt. Pepper), et plus tard, Yes, Genesis, Pink Floyd, etc., et il a connu son âge d’or dans les années 1970. À cette époque, l’industrie du disque et de la radio considère que le rock progressif est une musique bien étrange. En effet, comment commercialiser et marchandiser ces musiques qui font fi de toutes les conventions établies et normatives de la musique populaire de masse : chansons de deux minutes aux refrains facilement assimilables et dotées de « hooks » accrocheurs, de couplets répétitifs et de petits solos ? Le rock progressif est à mille lieues de tout cela et demeure, aujourd’hui encore, un art multiforme et vibrant qui a puisé aux sources de plusieurs traditions musicales : jazz, funk, folk, traditionnel, musique symphonique, musique de chambre, électroacoustique et musiques du monde.

Le rock progressif (le son des années 1970) a changé la façon de concevoir et de jouer de la musique.

L’Ultime rock progressif du Québec, en magasin dès janvier 2009.



Une collaboratrice de Disques Gala nous quitte....

La Presse - 22 mars 2007 
Renée Maheu n'est plus

Renee Maheu
Renée Maheu (à droite) en compagnie de la soprano Pierrette Alarie (à gauche) et du ténor Léopold Simoneau. Photo archives La Presse

Le monde musical canadien et québécois vient de perdre une autre grande personnalité : Renée Maheu est décédée lundi soir au Centre hospitalier de Cowansville. Ses funérailles auront lieu samedi, 11 h, à l'église Saint-Viateur d'Outremont. Malgré une santé devenue très précaire et oubliant ses 78 ans (qu'elle ne paraissait d'ailleurs pas), la disparue était restée très active - et combien lucide! - et se préparait à son premier voyage en Russie.

Renée Maheu (née Anctil, à Québec) avait travaillé sa délicate voix de soprano avec Raoul Jobin, Bernard Diamant et Pierre Bernac et la musicologie avec Norbert Dufourcq. Un grave accident survenu en Yougoslavie en 1968 la força à renoncer à la scène.

Se tournant vers l'écriture et voyageant beaucoup, elle devint correspondante de diverses publications canadiennes et étrangères, telles Opera Canada et Opéra international, et entreprit une série de biographies d'artistes canadiens : Jobin déjà nommé, le couple Simoneau-Alarie (notre photo), Arthur LeBlanc, John Newmark. Conférencière et commentatrice radiophonique, son intérêt pour notre patrimoine musical l'amena à monter des anthologies sonores pour la marque Analekta : Jobin encore, Edward Johnson, Emma Albani et autres.
Passionnée de Wagner - elle fréquenta Bayreuth - et de mélodie française, on la retrouvait tout autant aux concerts d'orchestre et de musique de chambre. Elle fut aussi l'intime de nombreux musiciens : Gian Carlo Menotti (mort récemment), les Simoneau-Alarie, Huguette Dreyfus, Anna Reynolds.

Femme très sensible, elle montrait pourtant le plus total détachement devant l'adversité. Je n'oublierai jamais son coup de téléphone, un midi de décembre 2005 où elle allait être opérée au coeur. «J'attends la civière. Il y a un patient en ce moment. Ensuite, c'est mon tour.» Elle n'aurait pas dit moins indifféremment «J'attends l'autobus.»

Chère Renée, ta voix douce et chantante nous manquera.

Claude Gingras

Biographie de Renée Maheu

Bibliographie et discographie de Renée Maheu


Le Devoir - 21 mars 2007 
Décès de Renée Maheu

La soprano, biographe et journaliste québécoise Renée Maheu est décédée lundi soir à l'âge de 77 ans.
Elle avait commencé ses études de chant avec Raoul Jobin et Louise André et avait été, dans les années 1960, l'une des premières à s'intéresser au répertoire français du XVIIIe siècle. Après avoir arrêté sa carrière en 1968 à la suite d'un accident, Renée Maheu se consacra à l'écriture et à la production audiovisuelle. Renée Maheu, qui avait signé des articles dans Le Devoir entre 1974 et 1980, est reconnue pour ses biographies de Raoul Jobin et, surtout, de Pierrette Alarie et Léopold Simoneau. Son dernier ouvrage, Arthur LeBlanc: le poète acadien du violon, a paru en 2004 chez Boréal.

Christopher Huss


Québec Info Musique - 24 février 2007 
Le premier volet d'une anthologie des MasterWorks - Oeuvres magistrales canadiennes sur CD
Pour souligner le 10e anniversaire d'existence du Trust pour la préservation de l’audiovisuel du Canada (Trust AV), créé en 1996 dans le but de protéger le patrimoine audio-visuel (cinéma, enregistrement sonore, radio, télévision), la compagnie Disques Gala lançait récemment le double album « MasterWorks - Œuvres magistrales »
On retrouve sur ce premier volume les oeuvres auxquelles cette distinction fut remise chaque année, tant dans le domaine classique que dans les répertoires pop, jazz ou traditionnel, depuis l'existence de l'enregistrement sonore au Canada. Les noms de Henry Burr, Wilfrid Pelletier, Raoul Jobin, Glenn Gould, Maureen Forester ou Teresa Stratas y côtoient Mary Bolduc( née Travers), Gilles Vigneault, Mart Kenney, Moe Koffman, Oscar Peterson, Robert Charlebois, Jean-Pierre Ferland et Luc Plamondon.
Le cd est accompagné d'un important livret de 32 pages où les textes concernant chacun des créateurs ou interprètes ont été confiés à des spécialistes. Notons la collaboration d'Arthur Makosinski, sommité reconnue du répertoire de Henry Burr (1885-1941), Cécile Huot, co-auteure des Mémoires de Wilfrid Pelletier, Renée Maheu, Tim Page et Joseph So, respectivement grands connaisseurs des carrières de Raoul Jobin, Glenn Gould et Maureen Forrester. Du côté des musiques plus populaires, on a eu recours à Robert Thérien, Elaine Keillor, Len Dobbin, Gilles Archambault et au rédacteur-en-chef de Québec Info Musique, Richard Baillargeon. Jean-Pierre Sévigny, directeur de production du projet, a aussi contribué de textes sur Teresa Stratas, Mart Kenney et Robert Charlebois. Le texte de Tim Page est puisé à l'entrevue que Glenn Gould lui accordait au moment du 2e enregistrement des "Variations Goldberg".
Si les noms du volet populaire sont connus d'un plus grand public, il peut être intéressant de bien situer les hérauts de la partie classique:

  • Henry Burr est né au Nouveau Brunswick au XIXe siècle et a enregistré des milliers de 78 tours sous divers pseudonymes, entre 1902 et 1928. Ses interprétations ont figuré sur plus de vingt étiquettes de disques différentes, notamment en tant que membre du Sterling Trio et du Peerless Quartet.

  • Wilfrid Pelletier, le musicien et chef d'orchestre qui a donné son nom à la grande salle de la Place des Arts, s'est aussi beaucoup impliqué dans le monde de l'enseignement, ayant participé à la création des Conservatoires de musique au Québec. S'il a assumé la direction artistique de l’Orchestre symphonique de Québec, c'est avant tout comme maestro du Metropolitan Opera de New York qu'il s'est illustré de 1917 à 1950.

  • Raoul Jobin, ténor né à Québec, était considéré comme rien de moins que le Caruso du Canada. Sa carrière internationale l'a mené à Paris, New York (lui aussi au Metropolitan Opera), San Francisco et Buenos Aires.

  • Glenn Gould demeure, par ses deux enregistrements des "Variations Goldberg" (1955 et 1981), une référence mondiale en ce qui a trait à ce joyau de Jean-Sébastien Bach.

  • Maureen Forrester fut choisie, à 28 ans, pour l'enregistrement qui se voulait définitif de la symphonie "Résurrection" de Gustav Mahler, sous la direction de Bruno Walter.

  • Teresa Stratas est à la fois actrice et chanteuse, ce qui lui permet d'habiter de façon très intense ses rôles à l'opéra. Sa participation à la création de "Lulu" d'Alban Berg et Friedrich Cehra, sous la direction de Pierre Boulez, en 1979, a fait date. Elle lui a aussi mérité deux statuettes Grammy l'année suivante.

Gala Records et le Trust pour la préservation de l’audiovisuel, outre la remise annuelle des trophées MasterWorks - Oeuvres magistrales,proposent une galerie virtuelle où l'on retrouve ces Maîtres canadiens. Cette expérience muséale en ligne inclut une présentation fouillée de leurs oeuvres au moyen de documents historiques.
La maison des Disques Gala, mise sur pied en 2005, est vouée à la préservation et à la diffusion d'enregistrements historiques canadiens.

http://www.qim.com/albums/description.asp?albumid=3360 Info


Journal de Montréal, 20 janvier 2007

Oeuvres magistrales

Christophe Rodriguez   


QuébecInfoMusique, 2005
Quebec Info Musique
«Outre les enregistrements d'Alys Robi pour la maison RCA Victor, dont on retrouve la trace sur CD à partir du milieu des années 1990, et son album de 1989, les mélomanes convaincus ont longtemps rêvé de retrouver des captations live de celle que le tandem Dufresne-Plamondon surnommait La reine des années 40 dans «Alys en cinémascope». Le rêve se concrétise avec la parution du document "Diva <http://www.qim.com/albums/description.asp?albumid=3052>" à l'automne 2005. Une nouvelle étiquette au nom évocateur, Gala, propose plusieurs prestations de la chanteuse, extraites de la série Let There Be Music dont le chef d'orchestre d'Alys, Lucio Agostini, était le maître d'oeuvre.»

Culturehebdo, novembre 2005
Alys Robi dans toute sa splendeur Culturehebdo
«Nous sommes à l'été de 1946. Alys Robi est âgée de 23 ans et se trouve au sommet de son art et de sa carrière. Elle est une grande vedette de la radio. Jusqu'ici Alys Robi a été confinée à être à perpète l'interprète des Tico Tico et autres versions latino. Mais là, à l'émission nationale radiophonique de CBC "Let there be music" elle explose littéralement. C'est une chanteuse géniale, une diva soutenu par le big band de son amant le chef d'orchestre Lucio Agostini. Les disques Gala nous offre ce trésor inédit au disque et que nous savourons comme du petit lait. Et ils ont gardé la voix du speaker maison pour plus d'authenticité. C'est émouvant au max. Nous sommes mieux en mesure dès lors de situer Alys Robi.» Alys Robi. Diva. Disques Gala.

PréserVision, Trust pour la préservation de l'audio-visuel, no.6, 2005
PreserVision
Consultez la version PDF! (PV_fr_06.pdf) PDF

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